A toi qui viens pour lire ces lignes, je te préviens de suite que le test qui suit sera court. Court car je suis rarement aussi catégorique lors de la rédaction d’'un test. Court parce qu’'à court d’'arguments favorables. Et court car Starlight Inception, la bouse sans nom testée ici, vaut 16,99 euros ! Avec autant d’'argent, on peut se faire plaisir avec au moins 4 ou 5 bons jeux sur PS Vita !

Vers l'infini, et bien au-delà !

Si vous ne savez pas quoi faire de votre argent, autant de suite le donner à des oeuvres caritatives. C’'est ce qu'’on aurait pu dire à tous les blair... personnes qui ont investi dans la campagne Kickstarter de Starlight Inception. Les concepteurs ont du coup récolté la somme assez importante de 158.000$, de quoi normalement faire un truc un peu plus sympathique que le navet interstellaire présenté ici. Je ne vais pas vous mentir, l’'histoire je n'’ai pas vraiment suivi, mais sachez que ça se déroule au début du XXIIème siècle, et qu'’après la Troisième Guerre Mondiale, les humains ont décidé de coloniser l'’espace. Voilà.

On est mis directement dans la peau d'’un pilote, qui a des missions plus soporifiques encore que des épisodes de Derrick. Avec les effets kitch en sus bien entendu ! Vous allez devoir remplir des directives, qui n'’ont pas vraiment de logique ; mais une fois toutes les directives accomplies, vous aurez la chance de finir votre mission. Et là est le principal. La distance d’'affichage est de 15 mètres, donc autant dire que pour un jeu de shoot spatial, c'’est assez grave. La maniabilité est affreuse, les tirs ennuyeux au possible ; la bande-son est juste pathétique, que ce soit pour les bruitages ou les dialogues. On finira par la durée de vie, puisque vous aurez droit à 10 missions jouables. Personnellement, j'’ai tenu 4 missions avant d'’effacer définitivement le jeu de ma console. Ça fera toujours 2,2Go de gagnés !