Retro-Gaming
Mais ça, c'était avant... #7 --> Reboot le Jeu, sur PlayStation !
Tag Rubrique - Le 18-05-2014 à 12:00 par bananov [voir la version imprimable]
Salutations à tous, et bienvenue sur votre nouveau rendez-vous made in GamerObs : Mais Ça, C'était Avant... A l'heure des nouvelles générations de consoles, le retro-gaming ne s'est jamais porté aussi bien, s'il faut en croire l'engouement pour la collectionnite et la prolifération de jeux réalisés en pixel-art façon 8 bits. C'est pourquoi nous vous proposerons dorénavant cette rubrique jumelle du Jeu Mobile de la Semaine, qui vous présentera, en alternance avec cette dernière, un jeu ou un outil vidéoludique des temps passés, afin de titiller la nostalgie qui sommeille en vous et d'accompagner votre shopping brocante du dimanche matin. Mais Ça, C'était Avant, c'est la page idéale pour découvrir en quelques lignes une petite perle oldie. A noter : sauf à de rares exceptions, l'utilisation de ROMs sur un émulateur implique de posséder une copie du jeu physique. C'est en 1994 que la série TV Reboot est produite par le studio canadien Mainframe Entertainement. Mais ce n'est qu'en 1996 qu'elle débarque en France. Certainement peu d'entre vous la connaissent, mais sachez qu'il s'agit de l'un des meilleurs dessins animés de tous les temps. Les protagonistes évoluent au sein d'un ordinateur, ils sont virtuels. Mais ce monde est leur réalité. C'est dans la ville de Mainframe qu'ils vivent leurs aventures et qu'ils combattent l'odieux Megabyte. Gros succès d'audience aux Etats-Unis et au Canada, la série peine à se faire connaître en France, faute à une diffusion trop timide sur nos écrans. Cependant, cela n'a pas empêché au jeu de sortir durant le régime de notre bien aimé Jacques Chirac. C'est donc en 1999 que le jeu sort en France soit un an après la sortie US. Il est développé en interne par Electronic Arts et publié par ces derniers accompagnés de Mainframe Entertainement.
Le jeu vous met aux commandes de Bob qui est le héro à la peau bleue de la série. Les phases de jeu sont séparées par des cinématiques similaires à un épisode. L'intrigue se déroule comme un épisode de la série. Le scénario se met en place au fil des missions et les vidéos se chargent de compléter l'histoire. Considérez le jeu comme un épisode à part entière de la série. Le jeu se déroule sur six niveaux ou plutôt six secteurs (comme sur un disque dur, je vous jure, cette série déchirait grave à l'époque!). Bob navigue sur son glider et peut tirer sur ses ennemis. Vous disposez d'une jauge de vie, d'un compteur de munitions pour votre pistolet et d'une jauge spécifique à Glitch, votre petit ordinateur de poche qui a sa propre personnalité. Glitch vous sera comme dans la série utile pour vaincre vos ennemis. Il se transforme en lance-flammes, en boomerang et a en tout six variations. Durant les niveaux, vous affronterez de ennemis, des boss et vous dénicherez des améliorations pour votre arme. Le déroulement des phases de jeu est donc très classique, et l'idéal est de ne pas le finir d'un trait, sinon un sentiment de répétitivité s'installera rapidement. Reboot reste tout de même un indispensable pour les fans de la série, il est proche du dessin animé et il respecte son univers.
Reboot est un petit jeu sympa, à découvrir surtout si l'on est fan de la série. Le gameplay est assez basique, et seule l'ambiance donne du relief au jeu. Mais comme tout nostalgique qui se respecte, le jeu ne sera pas évalué avec des critères standards, mais seulement par l'émotion qu'il génère lorsque l'on a le pad en main. Reboot est avant tout un plaisir d'enfance, un amour intemporel pour une série profonde et riche et des personnages tous plus attachants les uns que les autres. Il est le parfait représentant de la subjectivité nostalgique, celle qui vous fera aimer un jeu juste parce qu'il existe. C'est d'ailleurs en partie la beauté du retro-gaming, les jeux moyens, les jeux oubliés retrouvent leur place sur les étagères des gamers. Et on se rappelle que des vraies personnes ont travaillé pour développer ce jeu. Cela redonne de la consistance à une ludothèque, surtout quand elle est vaste comme celle de le PlayStation 1.
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